jeudi 25 juillet 2013

La mort, entre autres

Auteur : Philip Kerr
Origine : Écosse








Résumé :

1949, Munich et Vienne. Suite à la mort de sa femme, Bernie décide de reprendre du service en tant que détective privé à la recherche de personnes disparues. Sa première cliente, qui s’était présentée sous un faux nom à l’emplacement de l’hôtel près de Dachau qu’il tente de vendre, entraîne Gunther sur la piste de son mari puisqu’elle souhaite savoir s’il est toujours vivant ou s’il est décédé car elle compte se remarier. Il se révèle que ce mari est en fait un ancien tortionnaire SS et Bernie reçoit à plus d’une reprise des avertissements concernant le fait que certaines personnes n’apprécient pas qu’il mette son nez dans les affaires des autres.

Suite au dernier avertissement, Bernhard Gunther se retrouve devant un hôpital avec un doigt en moins. C’est dans cet hôpital qu’il fera la rencontre d’un médecin qui l’invitera à se reposer dans sa maison privée. Dans celle-ci, se trouve un autre patient, Éric Gruen, qui ressemble étrangement à Gunther. Grâce à cette ressemblance, Gunther sera mandaté pour se rendre à Vienne récolter l’argent du testament de la mère de Gruen qui vient de mourir, ce dernier ne pouvant s’y rendre à cause de son infirmité qui le cloue à un fauteuil roulant.

Arrivé à Vienne, Gunther, sous l’identité de Gruen, voit les cadavres s’accumuler autour de lui et réalise que les scènes de crime sont maquillées pour laisser croire que lui, Gunther, en est l’auteur pour l’empêcher de quitter la ville. Il devra donc se battre contre cette machination qui joue contre lui.


Critique :

Bon, je dois admettre que j’ai eu quelques difficultés à bien apprécier ce roman de la série des histoires de Bernhard Gunther. Avec cet aparté du début écrit en italique où l’on évoque un voyage du détective en Israël, j’ai eu du mal à embarquer dans l’histoire. Surtout, qu’il faut attendre la toute fin du roman pour comprendre le pourquoi de cette portion alors que, selon mon avis, elle n’était pas totalement utile. Les éléments auraient pu être expliqués lorsque l’auteur en fait allusion lors de la finale de son roman.

J’ai été passablement déçue par l’amoncellement de rebondissements qui surviennent lorsque Gunther se retrouve à Vienne. Bien sûr, l’histoire est très bien ficelée pour que tous les éléments concordent, cependant, j’ai totalement décroché suite au fait que notre cher détective a su s’en tirer si bien.

Toutefois, j’ai apprécié l’attention de l’auteur qui explique à la fin de l’ouvrage les points historiques véridiques qui se trouvent dans son roman. Je crois que c’est ce qui m’a permis de me réconcilier avec cette série et de la continuer avec la suite, Une douce flamme 

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