jeudi 18 juillet 2013

Hôtel Adlon

Auteur : Philip Kerr
Origine : Écosse








Résumé :

Berlin, 1934. Bernie Gunther, après avoir quitté la police qui devient un peu trop nazie à son goût se retrouve en charge de la sécurité des résidents de l’hôtel Adlon en tant que détective d’hôtel. Un dirigeant d’une entreprise de construction est retrouvé assassiné dans sa chambre alors que quelques temps plus tard, c’est le cadavre d’un jeune boxeur juif que l’on repêche dans les eaux de la rivière. Y aurait-il un lien entre ces deux meurtres ?

Au travers de ces enquêtes, Gunther fera la connaissance de deux personnages importants, soit une talentueuse et ravissante journaliste américaine militante pour que les Etats-Unis boycottent les Jeux olympiques de 1936 ainsi qu’un gangster américain, ayant de bons amis dans la mafia de Chicago, qui est bien décidé à s’enrichir grâce aux Jeux olympiques.

Alors que l’on se retrouve dans un décor où l’on observe la montée de la discrimination à l’égard des juifs, Bernie soulèvera le voile sur un réseau de sociétés destinées à détourner les sommes que les nazis sont prêts à dépenser pour exposer le nouveau visage de l’Allemagne grâce à la construction du nouveau stade servant à accueillir les Jeux olympiques. La lumière sur toute cette affaire ne se fera que vingt ans plus tard, alors que l’on retrouve les personnages dans le Cuba prérévolutionnaire.

Critique :

L’histoire se divise en deux parties, l’une se déroule avant les Jeux olympiques de 1936, donc avant le début de l’histoire de La trilogie berlinoise (L’été de cristal) alors que la deuxième partie nous fait retrouver Gunther où il avait été laissé lors du tome précédent (Une douce flamme), soit de l’autre côté de l’Atlantique suite à sa fuite. C’est à ce moment que l’on comprend mieux la raison de la première partie, puisque Gunther retrouvera, vingt ans plus tard, deux personnages très importants de son passé.

Le récit reste bâti avec la même structure mélangeant l’histoire, la politique et le fictif que l’on retrouve dans les trois autres romans précédents (cinq si l’on tient compte des trois récits que contiennent la réédition de La trilogie berlinoise). L’aspect de recherche policière que l’on retrouve grâce au caractère particulier de Gunther est toujours présent, autant dans la première que dans la deuxième partie, bien que l’on puisse remarquer que les personnages ont quand même évolué en vingt ans, ce que j’ai bien apprécié de l’auteur.

Malgré certaines situations quelque peu tirées par les cheveux, la lecture de ce roman, comme les précédents, a été très agréable. Avec juste assez de rebondissements inattendus… J’ai bien hâte de lire le cinquième volet de cette série (septième, comme mentionné ci-haut) : Vert-de-gris.

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